Saint-Pétersbourg, 1 – 4 septembre 2016


L’ancienne capitale, ville de Pierre le Grand, interface de la Russie avec l’occident.

 

Abreuvé de propagande otanesque, l’occidental lambda redoute l’entrée en Russie.

Passée la surprise d’attendre -littéralement- cinq bonnes minutes pour les vérifications et tamponnages de rigueur, force est de constater que le passage de la frontière se fait sans complications. Aucune question, juste un sourire de l’agent d’immigration (de sexe féminin et correspondant au stéréotype slave) qui vous rend votre passeport. Conclusion temporaire : Pour voyager en Russie, il faut juste accepter les règles de sa bureaucratie.

Arrivés par la station de métro majestueuse de Novocherkasskaya, nous nous dirigeons vers notre appartement, ou Aptem, notre hôte, nous remet les clés.

 

Nous pouvons déjà photographier une particularité russe : une Lada 4×4 (l’un des meilleurs véhicules 4 roues motrices jamais produits, avec la Panda 4×4).

Lada 4×4

 


Le lendemain nous nous dirigeons à pied (seulement 5 stations de métro -grands fous que nous sommes, nous le comprendrons plus tard) vers la forteresse Pierre et Paul. En route nous découvrons pour la première fois -de jour- l’immensité des artères pétersbourgeoises, le trafic incessant et les bâtiments majestueux qui jalonnent notre trajet et sont la particularité de cette ville.

 

Les bords de la Moïka permettent de respirer à l’abri du trafic.

 

Petit arrêt dans le jardin d’été pour en apprécier la fraîcheur. Les allées sont ombragées et desservent de jolis carrés agrémentés de fontaines et de statues de marbre.

 

Forteresse Pierre-et-Paul, porte Est

 

Enfin arrivés à la forteresse, nous découvrons avec étonnement des jeunes militaires en plein défilé. Au début nous osons à peine prendre des photos, puis l’ambiance étant plutôt festive nous imitons les nombreux badauds russes.

 

Nous choisissons de visiter la cathédrale où sont enterrés une bonne partie des Romanovs : de Pierre le Grand à Anastasia.

 

Au pied des murs de la forteresse, des jeunes gens jouent au jeu de quilles à maillet. Première fois que nous voyons cette alternative au bowling.

 


Pour notre deuxième journée autour du monde, nous nous lançons comme défit l’achat de nos premiers billets de train. Grand bien nous a pris d’être prévoyant, l’extrême lenteur des agents des transports russes feraient passer nos agents de la SNCF pour des hyperactifs. Même munis de notre traducteur et d’une prise d’écran des billets qui nous intéressent, l’essai est périlleux, car malgré sa bonne volonté, notre agent est incapable de lire nos papiers d’identité ou de comprendre notre demande. Aucun employé ne parle anglais. À coup de Google translate nous finissons quand même avec le trajet demandé. Sur les billets nous sommes bien incapables de dire de quelle gare nous partons, notre hôte nous l’indiquera photo a l’appui.

Nous atteignons la Place du Palais en passant sous l’arc central du Palais de l’état-major, et découvrons la merveilleuse façade baroque du Palais d’Hiver. Nous avons prévu de visiter le musée le lendemain.

 

L’après midi, nous marchons sur l’île de Vasilevsky.

 

La pointe de Strelka offre un magnifique panorama sur la Neva. Faisant face à l’Ermitage l’endroit est très couru pour les photos de mariage.

 

Le reste de l’île est moins touristique et emprunt de solennité. Nous passons devant l’université, le palais Menchikov, puis nous nous enfonçons dans les rues arrières à la découverte du quartier.

 

Au retour nous ferons un arrêt prolongé dans le quartier historique pour voir la Cathédrale de la Résurrection. Immanquable.

 

Benjamin dénichera un disquaire au stock improbable. Et nous nous arrêterons -guidés par notre gourmandise- chez Elisseïev pour prendre un chocolat chaud et manger une pâtisserie.

 

Nous rentrons à pied, de nuit.

 


Deuxième belle Lada

 

Pour notre dernier jour plein et pluvieux, nous nous attaquons au musée de l’Ermitage, après une tentative malheureuse pour trouver un marché couvert.

Nous sommes impressionnés autant par les collections que le lieu lui même qui n’a rien à envier au Louvre. Nous errons au travers d’une exposition temporaire un peu étrange sur la mode. Ce sont plutôt les ornementations des plafonds des salles qui nous impressionnent.

 

La grande collection d’impressionnistes français a déménagé dans le Palais de l’état-major, dont l’architecture intérieure, entièrement refaite en 2014 vaut aussi le coup d’œil.

L’espace Art contemporain

 

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