Transsibérien 2 : Iekaterinbourg – Krasnoïarsk, 12 – 13 septembre 2016


Deuxième tronçon, deuxième classe

 

Départ 2h08 heure de Moscou, 4h08 heure locale.

Nous trouvant à plus de 4 km de la gare, il nous faut réserver un taxi. Le réceptionniste du Top Hostel nous en commande un à 3h30. Il nous en coûte 120 roubles (moins de 2 euros, on se demande bien ce que paient les locaux…). Arrivés à la gare, le chauffeur patibulaire ne demande rien, prend juste l’argent convenu et s’en va. Ambiance.

Par manque de place, nous sommes en 2ème classe (kupé) sur ce tronçon de plus de 30 heures. C’est deux fois plus cher (6300 roubles par personne), mais le saut qualitatif est énorme: spacieux, propre et compartimenté. Mais non, il n’y a pas de douches.

Nous n’avons qu’un seul compagnon de voyage. Il s’appelle Nikolaï, et le matin venu, le partage rituel du thé et du muesli nous permet d’apprendre qu’il s’arrête à Novossibirsk, un peu après Omsk.

Nous profitons du voyage.

 

Nous sommes maintenant définitivement en Asie, pourtant les paysages ne changent pas. En soirée, nous descendons nous dégourdir les jambes lors de l’arrêt à Barabinsk. Pas mal d’agitation sur le quai.

 

Un voyageur de notre wagon achètera un hareng fumé, où l’on comprend l’utilité de la compartimentation pour notre confort olfactif.

Dans la quiétude de la seconde classe, les heures filent. Benjamin s’attèle à la lecture de Anna Karénine, c’est ardu.

 

La chef de wagon vient finalement nous prévenir de notre arrivée imminente.

 

Nous arrivons dans le crachin.

Le quai à Krasnoïarsk

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