Le premier pays que nous visitons avec Benjamin est la Russie. C’est le plus grand pays du monde !
Nous avons pris l’avion de Paris jusqu’à Saint-Pétersbourg, la deuxième plus grande ville Russe, puis nous sommes allés jusqu’à Moscou, la capitale.
Il s’agit de deux très grandes villes qui ressemblent beaucoup aux grandes villes européennes: elles possèdent de grands musées, de beaux bâtiments, sont bien entretenues, et ont un métro et un bon réseau de bus et de tramway.
Ce qui nous a marqué avec Benjamin c’est la largeur des rues, qui ressemblent toutes à nos Champs-Elysées !
Les russes sont très croyants et on trouve donc beaucoup d’églises… qui ne ressemblent pas beaucoup aux nôtres puisqu’ici la population est orthodoxe. Leurs églises ont donc des toits en forme de meringue et tout plein de couleurs. L’intérieur est richement décoré avec des icônes religieuses, les photos sont interdites.
La langue Russe est assez difficile à comprendre car ils n’ont pas le même alphabet que nous ! Ils utilisent le cyrillique. Après plusieurs jours, il y a quelques mots simples qu’on arrive quand même à reconnaître comme métro (метро) et café (кафе). Mais nous ne sommes pas très doués…
Après quelques jours passés dans ces deux villes, nous avons pris un train qui nous permet de traverser toute la Russie : le transsibérien. Comme il faut environ 7 jours pour aller de Moscou à Vladivostok (nous bifurquerons avant vers la Mongolie), nous nous arrêtons de temps en temps dans des villes pour faire des pauses, et pour nous laver, car il n’y a pas de douches dans le train !
Nous voyageons souvent en 3ème classe, il n’y a que des couchettes. Dans la journée, on peut transformer la couchette du bas pour pouvoir s’asseoir à deux et avoir une petite table. Dans le transsibérien il n’y a pas grand chose à faire, donc les gens alternent siestes et repas. Comme on ne peut pas vraiment faire la cuisine à bord, il y a une réserve d’eau chaude, qui nous permet d’hydrater des plats lyophilisés et donc de manger chaud.
Pour l’instant, en dehors de Moscou, ce que nous avons préféré c’est la réserve naturelle Stolby (proche de la ville de Krasnoïarsk). Nous avons marché 7 kilomètres aller puis retour, pour voir d’énormes rochers qu’on peut escalader. C’était très impressionnant, et sur le chemin, au milieu de la forêt, nous avons vu plein de petits animaux, comme des écureuils et des oiseaux.
Notre dernière grosse étape en Russie est le lac Baïkal, « la perle de Sibérie » et l’une de ses îles : l’île d’Olkhon.
Les villages sur l’île sont visiblement assez pauvres, les maisons sont en bois, souvent en mauvais état, et il n’y a pas de vraies routes. On se croirait un peu dans le Far-West.
De Khoujir, le village principal, nous avons randonné 3 jours pour rejoindre le nord de l’île (à 40 kilomètres). Sur le chemin, nous avons vu le rocher du chaman et fait un vœu en accrochant notre ruban. Nous avons dormi sur les plages de Sibérie (au sable rouge et noir par endroit), vu des chevaux sauvages, et finalement grimpé sur le cap Khoboy. Nous sommes aussi allés sur le rocher des anges (la pierre a la forme de deux ailes d’ange), duquel les gens viennent jeter des pierres pour que leur vœu d’enfant soit exaucé.
Notre voyage en Russie se termine bientôt et nous allons prendre le train jusqu’en Mongolie.
Le saviez-vous ?
L’expression « ça ne vaut pas un kopeck » vient de Russie : le kopeck est l’équivalent de notre centime d’euro, au début du 19ème siècle la monnaie russe (le rouble) est très faible et donc les kopecks ne valent rien pour les Russes et les étrangers.
Bravo pour votre blog qui est à la fois d’une grande qualité narrative et documentaire et que nous suivons régulièrement Paloma et moi. C’est très dépaysant et nous avons vraiment l’impression de vous accompagner.
Nous faisons partir des bises et nos affectueuses pensées vers le lac Baikal. Tatimimi.
Super bien fait . Bravo !!
Caroline