San Pedro de Atacama, 16 – 22 juin 2017


Nous montons au nord et restons bloqués dans l’oasis de San Pedro de Atacama.

 

Nous montons dans le camion de Carlos, le chauffeur routier le plus sympa du monde. Il rentre à vide à Inquique, une ville tout au nord, pour y charger de l’huile et la rapatrier à Lima où elle sera recyclée.

Le stop étant plus difficile d’escompté, et ayant été relativement déçus par « l’incontournable » Vallee de Elqui, nous décidons de ne pas aller sur l’île des pingouins et de profiter de ce long trajet pour atteindre Autofagasta.

Suivent vingt-quatre heures de trajet qui resteront gravées dans nos mémoires. En plus d’être facile à vivre, attentionné et soigneux, Carlos conduit un camion luxueux tout confort, avec même le WiFi !!

Le soir venu, il nous invite au restaurant où nous dégustons tous les trois une délicieuse cazuela (pollo pour nous et bœuf pour lui). La tablée est joyeuse et nous rions beaucoup lorsqu’il s’empare du traducteur et essaye de parler français. Benjamin est étonné lorsque notre nouvel ami enchaine la soupe avec une assiette de poulet grillé. Quelqu’un qui mange plus que lui !!? Le petit restaurant routier vend aussi des magnums et Benjamin n’y résiste pas.

De retour dans son camion, Carlos installe son ordinateur et nous propose de regarder un film !! Comme à la maison. C’est parti pour Criminal, un film avec Kevin Costner et Ryan Reynolds… En espagnol ! Charlotte est là pour expliquer l’histoire à Benjamin, car même si elle ne parle pas un mot d’espagnol elle a un don naturel pour la compréhension et l’anticipation des films hollywoodiens.

Carlos reste concentré sur la route et écoute plus qu’il ne regarde le film. Mais son camion est tellement sophistiqué qu’il n’a plus grand chose à faire… L’ordinateur de bord signale le franchissement de lignes blanches, et adapte sa vitesse en fonction de la distance du véhicule nous précédant.

Lorsque Carlos est fatigué nous nous arrêtons sur un parking gigantesque déjà rempli de camion. Alors que nous nous demandons où nous allons bien pouvoir nous reposer, Carlos prépare l’habitacle pour nous trois, en libérant la couchette du haut pour nous laisser la couchette du bas, la plus large. Il tire les petits rideaux et nous nous endormons.

Au petit matin, après la toilette, nous traversons la nationale pour le petit-déjeuner. Nous payons son barros luco à Carlos : des tranches très fines de viandes de bœuf saisies à la plancha (lomo), des oignons et du fromage, entre deux tranches de pains. Benjamin se régale.

 

Carlos propose ensuite de faire un petit détour le long de la côte pour rompre la monotonie du désert. Même si nous sommes époustouflés par ce désert, pas du tout monotone, nous découvrons avec plaisir la côte. Nous nous arrêtons sur la plage de Caldera pour faire quelques photos.

 

La route se poursuit et Benjamin prend le volant.

 

Nous arrivons vers quatorze heures à Antofagasta. Après avoir garé le camion sur un parking poids-lourd excentré, nous prenons le bus pour rejoindre le centre-ville.

 

Nous allons au marché pour un dernier déjeuner tardif tous ensemble. C’est l’occasion de manger le plat préféré de Carlos le lomo, une assiette de frites, viande et œufs au plat accompagnés de riz. Léger.

 

Nos adieux avec Carlos sont émouvants, nous devenons extrêmement sensibles à la gentillesse des gens.

Nous trouvons après un peu de recherche un hôtel pas trop cher, totalement vide.

Les chiliens n’ont pas du tout la culture de la négociation : lorsqu’un prix est un peu cher pour nous, il préfère nous orienter vers un autre établissement plutôt que de faire une petite réduction.

 

 

Le lendemain, dimanche, nous déjeunons dans un petit resto italien à quelques pas puis nous marchons plusieurs kilomètres (Autofagasta est très étendue) pour trouver un bon emplacement de stop. Nous sommes pris en deux minutes par deux jeunes femmes qui sont toutes excitées d’avoir deux tourdumondistes dans leur voiture. Elles sont super sympas et nous déposent à la sortie de la ville sur la route 5, où nous attendons notre prochaine voiture pour Calama.

Après avoir contemplé la route déserte pendant cinq minutes, nous sommes un peu inquiets pour la suite du voyage… Mais un SUV s’arrête bientôt. À son bord Jessica et Rodrigo, un charmant couple qui va chercher ses enfants laissés pour le week-end chez les grands parents à Calama. Nous discutons tout le trajet de tout et de rien, nous sommes leurs premier auto-stoppeurs et ils sont vraiment très attentionnés, nous offrent Ice Tea et Coca.

Plutôt que de simplement nous déposer, ils nous proposent de nous joindre à eux pour la fête des pères. Nous acceptons avec joie, toujours contents de faire de nouvelles connaissances. En arrivant, nous sommes un peu perplexes en voyant Jessica courir jusqu’à la gare routière… Elle se renseigne sur les horaires de bus car ils ont décidé que nous prendrons le bus jusqu’à San Pedro de Atacama, même si Benjamin a été clair que nous ne prenons plus le bus. Nous sommes gênés par tant de générosité, nous essayons de leur faire comprendre que nous pourrions nous payer le bus et que le stop est vraiment un choix et non une obligation, mais ils veulent nous faire ce cadeau. Nous acceptons finalement avec gratitude.

Quelques rues plus loin nous découvrons la petite maison familiale. La famille de Jessica est drôle et accueillante. Nous discutons avec son oncle Nelson, dont c’est aussi l’anniversaire et avec ses frères Alejandro et Carlos. Ses enfants Leonidas et Raphaël sont encore endormis à notre arrivée. Carlos le papa et Raula la maman nous font une place à table. C’est repas de fête : asado, le barbecue chilien. Benjamin toujours d’attaque malgré l’énorme pizza de midi, fait honneur au festin proposé. Nous racontons un peu plus les détails de notre voyage et montrons quelques photos de famille. Rodrigo nous avoue qu’il rêve d’aller à Paris et nous l’invitons à venir nous voir à notre retour.

 

Il est l’heure d’y aller et Jessica et Leonidas montent avec nous dans la voiture. Toute la petite famille nous dépose à la gare et là encore nous sommes très émus. Tant de bonté donne vraiment foi en l’humanité.

Benjamin râle un peu pour la forme dans le bus (il y a des pieds qui puent et un walkman qui braille), mais le trajet se déroule sans encombre, nous arrivons à vingt-et-une heure trente dans le village désert. Nous allons toquer à la porte de quelques hôtels, mais les prix sont carrément prohibitifs et dans le noir, impossible d’identifier ceux que Charlotte avait préalablement repérés. Finalement au coin d’une rue nous voyons de la lumière filtrer à travers de nombreux carreaux. Nous décidons d’aller sonner et Nino nous ouvre.

Il dépanne sa tante, partie en urgence à Santiago pour les obsèques de son père, en s’occupant de son hostel. Il ne sait pas trop si la chambre matrimoniale est prête mais nous propose d’aller voir. La chambre est sympa, l’endroit a de bonnes vibrations, on s’y sent bien tout de suite. Par dessus tout, le prix est carrément doux.

Benjamin et Nino s’entendent tout de suite très bien et entament une discussion musicologique qui est interrompue lorsqu’Esme, une hôte britannique, demande des conseils à Benjamin pour son séjour à venir sur l’île de Pâques. Il lui narre avec fierté ses aventures. Nino à une société de conseil en développement d’éco-tourisme, et vient de soumettre un gros projet dans sa région natale. En attendant la réponse à sa candidature, il est venu travailler comme guide à San Pedro. Il n’a pas beaucoup de boulot, car c’est très calme en basse saison. Benjamin et lui débattent longtemps sur les stratégies à employer pour développer un tourisme pérenne, en prenant l’île de Pâques comme cas d’école.

 


Le lendemain, Nino a du mal à se réveiller, et se remet rapidement au lit après le petit-déjeuner. Esme et son père, au flegme so british, repartent à Santiago pour rejoindre l’île de Pâques. Nous suivons leur conseil en faisant une grande randonnée en direction de Catarpe, et retournant par la Vallée de la Lune.

 

Nous achetons quelques provisions pour faire des sandwichs et nous commençons la marche sur le chemin de Catarpe. Au fur et à mesure que nous nous éloignons du centre-ville, la population se raréfie. Quelques cyclistes nous dépassent de temps en temps.

Nous traversons la rivière et des champs, puis l’oasis devient progressivement désert. Après six kilomètres, nous atteignons l’embranchement pour les Gorges du Diable (Quebrada del Diablo), . Charlotte ne veut pas se mouiller les pieds, Benjamin traverse donc seul le petit gué pour explorer le canyon sur quelques mètres, avant de revenir car nous voulons continuer vers Tunnel.

 

Ça commence à grimper un peu, puis une vue magnifique sur la vallée du Rio Puritama s’offre à nous. Il n’y a pas un bruit, pas un être-vivant. Benjamin adore, Charlotte angoisse.

 

Nous traversons le tunnel, et cassons la croûte de l’autre côté, avec vue sur la Vallee de la Luna.

 

Nous revenons le long de la crête, avec la Vallee de la Muerte à notre gauche, et la Vallee de la Luna, au loin à notre droite.

 

Après deux heures de marche, nous atteignons un point de vue avec des groupes guidés. Au loin, une sono crache de la musique débile pour encourager les surfeurs sur sable… Nous enlevons nos chaussures pour suivre un groupe qui redescend la dune pour rejoindre le parking.

 

Nous avons rendez-vous avec Nino à 17h pour aller observer les étoiles et hélons donc les voitures sur le retour. Nous sommes pris par un couple chilien dont la femme parle un français excellent. Elle n’a aucun lien avec la France, mais a juste eu la chance d’être scolarisée au lycée français de Santiago ! Elle nous conseille d’aller voir les deux lagunes au sud de San Pedro.

Retour à San Pedro

 

Nino émerge difficilement de sa sieste vers 17h30, et comme il lui faut un peu de temps pour se mettre en route, nous retournons en ville acheter de quoi cuisiner le repas du soir. Spaghetti aux légumes. Nino nous conseille de nous habiller chaudement car ça caille sitôt sorti de la ville. Comme il ne semble pas doué d’un très bon sens d’orientation, il nous fait faire un détour de plus de trois kilomètres au nord, pour sortir de la ville par le sud. Nous marchons ensuite plus d’une heure trente pour nous éloigner suffisamment des lumières qui gênent l’observation des étoiles.

Une fois assis dans la pampa, Nino nous sert le thé au coca, et nous montre les différentes constellations ainsi que leur importance pour la culture indigène. Beaucoup des coutumes et des savoirs (cycle des saisons, moissons, mythes) des tribus indigènes de cette région reposaient sur l’observation des étoiles, une véritable connaissance astronomique gardée et transmise par les chamans. Ces sages ont été impitoyablement éliminés par les conquistadors de façon à déposséder les autochtones de leur culture et ainsi les soumettre plus facilement.

Nous faisons quelques essais de photographie en pause longue mais nous sommes tous deux mal équipés : il nous manque une télécommande pour déclencher la prise de vue.

 

Immobiles depuis presque une heure, nous sommes frigorifiés quand nous reprenons le chemin de San Pedro. Une jeune femme nous prend spontanément en stop et quelques minutes après, Charlotte nous cuisine d’excellentes spaghettis légumes agrémentées de champignons et de pesto fournis par Nino. Benjamin et Nino vont acheter un magnum du vin de table d’ici, un Cabernet-Sauvignon qui se boit bien. Nino est enchanté par la cuisine Charlottesque, et nous passons une deuxième excellente soirée.

 

Le lendemain, la paresse nous prend et nous ne bougeons pas jusqu’à la fin de la soirée, où nous nous faisons violence pour poster nos cartes.

Une boutique The North Face à San Pedro

 

Nous revenons avec de quoi faire des crêpes. Après avoir mangé sa completos version française (l’œuf remplace l’avocat), Nino sort avec des amis, et nous passons la soirée tranquillement sous une montagne de couvertures. Le temps est radieux et le soleil tape fort pendant la journée sur le haut-plateau, mais les températures dégringolent dès le soleil couché.

 


Nous décidons de rester encore une nuit dans cette auberge où nous nous sentons bien. Déterminés à faire quelque chose de notre journée, nous partons au sud en direction de la Laguna Cejar. Un jeune chilien parlant anglais (il est guide touristique), nous dépose à l’embranchement de la route de sable menant à la lagune.

 

Nous marchons plus de 8 kilomètres sans voir une seule voiture dans notre sens. Nous croisons un campervan perdu dans la pampa, le couple fait ses ablutions. À deux kilomètres du site, nous sommes rejoints par une camionnette provenant d’une autre route et après quelques balbutiements d’espagnol, et une conclusion en anglais, nous grimpons.

Nous faisons la connaissance d’un charmant couple mixte chilien / brésilien, Suzanne et Tihago, en visite avec l’oncle et la tante de la jeune femme. Le courant passe tout de suite très bien, et Charlotte assise à l’arrière peut faire la conversation en anglais. Benjamin et son espagnol à l’avant sont bien plus limités.

 

La barrière du site est fermée, Benjamin descend pour l’ouvrir mais quelques mètre plus loin, deux gardiennes sortent de leur cabane et nous annoncent le prix : 12000 pesos. « Par voiture ? », demande l’oncle. Non non, par personne. Il ne faut pas plus de dix secondes à la troupe pour atteindre un consensus : c’est un peu cher pour faire trempette. Nous repartons donc en direction de Laguna Tebinquiche, dont nous connaissons le prix d’entrée (2000 pesos /pers.). Finalement nous nous arrêtons avant le péage pour une petite séance photo.

 

La famille nous offre une pomme, et tous satisfaits, nous rentrons à San Pedro. Sur le chemin du retour, Tihago est intéressé par notre expérience de voyage au long cours. Il aimerait de l’Europe voir plus que le Portugal, mais craint les dépenses. Nous sommes étonnés de la réputation de cherté de l’Europe, car les prix chiliens sont à la hauteur de ceux pratiqués sur le vieux continent, à part peut-être pour la nourriture, un peu moins chère.

 

De retour en ville, nous testons un pain au chocolat dans une boulangerie française. Moins bons qu’à Varanasi, mais il est décidé tout de même que Benjamin ira en acheter pour le petit-déjeuner du lendemain. Pour ce qui devrait être notre dernier repas à San Pedro, Charlotte cuisine un délicieux curry de poulet, et Nino nous offre le vin, cuvée Casillero del Diablo. Nous sommes rejoints par une troupe de quatre françaises fraîchement débarquées du bus. Elles sont jeunes, insouciantes, et plutôt malchanceuses puisque deux d’entre elles se sont fait voler leurs sacs avec leurs passeports à l’intérieur… Cela nous rappelle à quel point nous sommes heureux de ne plus fréquenter les gares routières, terrains de prédation pour les voleurs. Après avoir passé deux mois de stages éprouvants (sans chauffage) dans une communauté du centre du Chili, leurs vacances se terminent un peu prématurément.

 

Nous conseillons aux filles la balade vers Tunnel. Elles ne savent pas vraiment combien de temps elles vont rester à San Pedro puisque deux d’entre elles, sans passeports, ne peuvent plus voyager et devront rentrer en France. Nous échangeons tout de même nos contacts.

Le lendemain, Benjamin part chercher de délicieux pains au chocolat, nous faisons un peu de ménage dans les sacs, et prenons la route tard.

 

Vers 10h30, nous apercevons une file de camion au loin qui démarre sur la route 27, et lorsque nous atteignons la barrière, il n’y a plus aucun véhicule… Quelques 4×4 de couleur rouge font la navette entre la ville et la mine de cuivre voisine.

 

Nous posons les sacs à côté d’un motard. Andres est guide moto-cross, et il parle français après avoir vécu plus de dix ans à Paris où il a eu une première carrière d’acrobate. Il a notamment travaillé au Cirque Plume et aux Arts Sauts. Il attend un groupe de motard argentin qu’il est censé prendre en charge côté chilien. Il nous informe que l’accès à la route 27 permettant de rejoindre les postes-frontières de Bolivie et d’Argentine est encore très limité à cause des conditions météorologiques de la semaine passée : d’importantes chutes de neige ont conduit les autorités à restreindre l’accès à la route uniquement entre 10h et midi. Il est 11h30, il semble bien que nous ayons manqué le coche. Nous tentons quand même notre chance sur deux camions argentins retardataires, qui ne s’arrêtent pas. À midi pile, les carabineros déboulent pour fermer le portail. C’est raté pour aujourd’hui. Nous disons au revoir à Andres, qui joue ce soir du saxophone dans un bar de San Pedro, où nous irons probablement le voir.

À l’auberge, Nino, désolé pour nous, nous invite à poser nos sacs dans son dortoir, et nous laisse utiliser la machine à laver gratuitement. Au moins serons nous propres lorsque nous arriverons en Bolivie… Il nous confie ensuite la réception car il part guider un tour dans la Vallée de la mort. Charlotte prépare d’épais chapatis pendant que Benjamin va acheter du jamon et du queso pour cette pizza improvisée.

Pauline arrive alors que nous nous mettons à table ; elle vient prendre la relève de Nino. Un couple avec un bébé a réservé notre chambre, et une espagnole la chambre privée attenante. Pauline nous explique avoir lâché sa vie à Paris pour s’installer à San Pedro où elle organise des concerts de musique. Nous sommes rejoints par son petit-ami. Sa mère est une architecte importante de la région, et ils vivent dans une belle maison pas loin. Vers 18h, une demi-douzaine d’inconnus invités par Pauline débarque pour l’apéro. C’est un joyeux boxon dans lequel entrent timidement trois allemandes cherchant une auberge. Indécises pendant quelques minutes, elles posent finalement leurs sacs dans la dernière chambre triple.

En conversant avec César, un chilien vivant en France et voyageant depuis quelques mois au Chili, Benjamin apprend qu’il n’y a pas de poste frontière chilien à la frontière de Hito Cajon : le tampon de sortie s’obtient à la douane de San Pedro… Eussions nous trouvé un véhicule ce matin, que nous eûmes été renvoyés illico côté chilien. Cet épisode nous rappelle que nous devrions peut-être préparer un minimum nos trajets, a fortiori pour les traversées de frontières.

Gareth, moitié chilien moitié écossais devient de plus en plus prolixe avec le nombre de verre de rouge descendu. Autour de la table, la fille de Cookie, la propriétaire de la guesthouse, est un peu abattue.

Nino revient finalement vers 18h et la fête devenant envahissante, il murmure quelque chose à l’oreille de Gareth. Après quoi, tout le monde retourne chez soi.

 

Benjamin convainc Charlotte d’aller écouter Andres jouer, mais il a fini son premier set lorsque nous arrivons au resto. Même si c’est un peu cher, nous commandons à manger car l’ambiance est très bonne. Benjamin prend un énorme lomo, et Charlotte des lasagnes poulet-épinards. Le tout accompagné d’une bière South Patagonia, délicieusement ambrée.

 

Nous sommes fatigués et décidons de rentrer sans attendre le deuxième set d’Andres. Charlotte demande un doggy bag. Prémonitoire.

 

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